Par les possibilités du Web 2 qui fait venir à soi les informations liées à des sites qui nous intéressent, me voilà tout d’un coup attiré par un titre faisant référence au jardinage, une curiosité : la brouette de Monge m’interpelle. Je découvre rapidement ma méprise : il n’y est question que d’une métaphore. Mais pourtant je n’en suis pas totalement convaincu ; de sorte que j’y reviens.
Effectivement, il est bien question du rendement de l’activité et je retrouve un problème dit d’organisation scientifique du travail (OST) : comment parvenir le plus rapidement possible, au moindre coût et en minimisant les déplacements au produit fini ? C’est la méthode du plus court chemin, chaque vecteur (résultant) étant à la fois financier, spatial et temporel et représentatif ainsi d’une triple ressource. Finalement ce graphe comme on l’appelle se présente sous l’aspect d’une arborescence qui conduit du moyen initial du chantier jusqu’à la construction finale. Chaque partenaire du chantier se voit allouer des ressources , les paramètres de la conjoncture évoqués plus haut, avec lesquelles il lui faudra faire : il dispose d’une quantité d’heures, d’un certain budget, et d’un espace de transport.
Le chantier qui consiste à déplacer un tas de sable, reste théorique tant qu’il est formulé sans autre précision : s’agit-il d’un kg, d’une tonne, de 100 ou de 1000 tonnes ? le constructeur est-il face à un tas déversé sur un plateau de table ou au pied d’une montagne de sable en plein air ? Le problème tel qu’il est posé par le mathématicien n’est pas de déplacer effectivement le tas mais de suggérer que chacun des grains peut être déplacé selon un parcours optimum qui réduit la totalité des ressources nécessaires. L’interchangeabilité des grains est posée de sorte que l’on n’est pas réduit à n’envisager que la translation du tas en un seul bloc. Pour le mathématicien de l’exemple, chaque grain est autonome. Le travail peut donc être fait par une fourmi ou un ordinateur, par exemple. Quant au jardinier, qui traite le tas à la pelle, il ne connaît que sa force de travail…et le nombre de coups de pelle qu’il faudra.
Un grillage est posé en oblique pour une terre à séparer des cailloux : tamisage. L’informaticien construit un filtre qui permettra au photographe de se séparer des éléments parasites de l’image trop dispersés pour être extraits manuellement. Il apporte des instructions de programme et, de loin, une infinité d’images se simplifient, se clarifient automatiquement.
Est-il négligent ? Non, il a fait son travail avec un appareil qui néglige les différences d’imageCrédit photographique
http://interstices.info/display.jsp?id=c_16996
1 commentaire:
Très joli commentaire critique de l'article de culture scientifique original !
L'équipe d')i(nterstices.
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