vendredi 27 avril 2012

10 chantiers pour l'ergotropie

Suite à l'expérience de dix chantiers pour l'ergotropie, une pause pour exploration de ce qui se fait quand on fait, voici un prolongement aux manipulations analytiques qui ont eu lieu avec les facteurs du groupe:



 Le 7 juin 2012, de 18h30 à 20 heures, à Thorigné Fouillard en Ille et Vilaine, 10 chemins et plus:
10 chantiers (plongeons) avec planches et pneus pour 10 cibles à Tizé (attisées)

 

Qu’est-ce que l’ergotropie ?

Réponse : la force d'action transformée de la technique qui joue son propre jeu face aux forces de la pensée, de la politique et de la morale.
Sont mis en place, pour la saisir, des chantiers avec la participation de tous, facteurs plus que spectateurs, tous ceux qui voudront bien faire et donner à voir ce qui se fait.
La performance relativement incertaine vise à démonter la conduite propre à toute activité en se basant sur des expériences plus que sur des mots.
Programme soutenu de quelques principes défendus par La Rennaise Des Pneumatiques :

Donner toute sa place à la manipulation

Prendre l’air pour éprouver la prise comme une analyse, en elle-même, celle de l’activité technique, sans qu’il y ait besoin de la commenter par une autre de l’ordre du langage, du vouloir faire ou des modes d’emploi institués.

Voir ce qui se fait quand on fait

S’en tenir aux faits: la formule trop piétinée peut aussi dire que ni l’usage ni l’intention ne commande, qu’il s’agit de donner toute sa place au faire, à la manipulation. Qu’une conduite soit programmée par ce qu’on emploie nous contraint à reconsidérer l’opposition actif / passif.

Faire au ralenti

Faire au ralenti pour tenter de revenir sur ce qui s’est fait quoiqu’on en dise : gonfler, dégonfler des ballons et ouvrir l’œil, ce n’est pas simple, même si la facilité de l’opération paraît désopilante. Spectacle? non, pas vraiment: plutôt des expériences auxquelles chacun est convié. De la vigilance est requise pour revenir sur la façon de faire, pour chercher tout autant comment ça ne marche pas que pour développer des stratégies optimales.

Gilles Le Guennec

3 commentaires:

Anonyme a dit…

expérience faite à la maison avec la bourrache: cette fois ça marche!
il suffisait de gonfler un peu plus les ballons

Gilles Le Guennec a dit…

Toutefois, on ne fait pas mouche à tous les coups, ce qui introduit la variante de l'imprévisible, même si l'on a atteint la cible. Autrement dit, on joue avec l'inefficacité puisque le fonctionnement effectif n'assure pas pleinement le résultat visé.

Gilles Le Guennec a dit…

Quand peut-on dire qu'un ballon est gonflé? Autrement dit l'action de gonfler un ballon admet-elle un terme , une fin qui coïncide avec le résultat recherché? Le fait que l'un se contente d'un gonflement qui paraît moyen aux yeux de l'autre est à repenser dans l'ordre du faire en tant que simple ténacité dans l'action contre laquelle la technique oppose son principe de sécurité. Pousser à bout le fonctionnement de quelque chose, en l'occurrence le dispositif de gonflage par lequel il suffit de souffler sans regarder la taille du ballon, cette conduite n'aurait rien à voir avec un comportement normé. Cette hypothèse n'exclut pas l'attitude du border-line, elle introduit une suspicion de surdétermination en cas de comportement limite avéré.